Gestion des risques La Confédération paysanne dénonce le parti pris du ministère
Dans un communiqué de presse du 4 février 2020, la Confédération paysanne accuse le ministère de l’Agriculture de laisser la main aux assureurs pour le travail sur la gestion des risques en arboriculture.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Initiée en 2019 par le ministre de l’Agriculture, la réforme de la gestion des risques en agriculture comporte un volet entièrement consacré à l’arboriculture.
Impartialité mise en doute
La première réunion du groupe aura lieu le 12 février prochain dans les locaux de la Fédération française de l’assurance et sera « copilotée par les assureurs », d’après le communiqué de presse de la Confédération paysanne du 4 février 2020.
« Comment, dans ces conditions avoir une réflexion impartiale quant aux meilleurs outils à définir pour sortir des impasses actuelles ? » interroge le syndicat. La Confédération paysanne dénonce « le parti pris » du ministre qui pousse ainsi au recours aux assurances et écarte toute autre solution, comme « un fonds mutualiste et solidaire ».
Mise à l’écart des petites exploitations
Le syndicat pointe du doigt le système assurantiel qui paraît comme inadapté à l’arboriculture. « Les assurances ne conviennent pas à l’hétérogénéité des fermes […]. Seules les plus grandes exploitations semblent y trouver leur compte. Les assureurs refusent même de couvrir l’arboriculture sur certains territoires, les productions jugées trop diversifiées ou encore les petites fermes. ». La Confédération paysanne regrette alors « l’inégalité dans l’accès à l’assurance ».
Les premiers résultats des trois groupes de travail (articulation des outils, formation et pédagogie à la gestion des risques et arboriculture) ne devraient pas paraître avant le salon international de l’agriculture.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :